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À la naissance de la photographie au XIXe siècle, le modèle féminin devient rapidement un symbole de grâce et d’élégance. Les premières séances photo s’inspirent de la peinture classique : les femmes posent en robes longues, corsetées, dans des décors sobres mais raffinés. Le noir et blanc, ou plutôt les tons sépia, dominent les clichés, accentuant le contraste entre la lumière naturelle et les ombres profondes. Le maquillage reste discret, voire inexistant, car l’exposition prolongée rend difficile toute expression marquée. Les modèles adoptent des postures figées, influencées par les codes de la société victorienne. La photographie féminine sert alors surtout à immortaliser le statut social, la beauté « convenable » et la retenue. Ce style met en valeur la douceur du visage, la noblesse du port de tête et la pureté des traits. Peu à peu, les photographes comme Nadar ou Julia Margaret Cameron insufflent un regard plus artistique, cherchant à capter l’émotion et l’intensité du regard féminin plutôt que la simple apparence.


Au XXe siècle, la photographie féminine se libère des contraintes sociales et techniques. Les années 1920 marquent l’arrivée du glamour, du mouvement et de la modernité. Les femmes coupent leurs cheveux, portent des robes plus courtes et des maquillages affirmés : lèvres rouges, yeux soulignés, peau poudrée. Les studios de mode comme ceux de Man Ray ou Cecil Beaton transforment les modèles en icônes d’avant-garde. Le noir et blanc reste une référence esthétique, mais la couleur fait son apparition dès les années 1950, révélant la richesse des textiles et des carnations. Dans les décennies suivantes, la photo de mode côtoie la photo artistique et érotique : le nu devient un langage visuel assumé, exploré par des photographes comme Helmut Newton, Irving Penn ou Richard Avedon. Le corps féminin n’est plus seulement objet de beauté, mais aussi moyen d’expression, de provocation et d’affirmation. Les tenues se diversifient, allant du tailleur strict au jean rebelle, du bustier glamour à la nudité stylisée, selon l’époque et le message.


Depuis le tournant du XXIe siècle, la photographie de modèle féminine reflète la pluralité des styles, des corps et des cultures. Les shootings alternent entre minimalisme épuré et mise en scène spectaculaire. Le noir et blanc revient pour souligner l’émotion brute, tandis que la couleur éclatante s’impose dans la mode et les réseaux sociaux. Le maquillage se fait tantôt naturel, tantôt artistique, parfois remplacé par des effets numériques. Les modèles posent aussi bien nues qu’habillées, dans une logique d’authenticité, de revendication ou de performance esthétique. Les photographes explorent toutes les lumières, tous les angles : le vintage côtoie le contemporain, le portrait intime le conceptuel. La beauté ne se limite plus à des standards, elle célèbre la différence, la confiance en soi et la liberté. Aujourd’hui, chaque modèle incarne un univers : élégance intemporelle, sensualité assumée, force du regard ou poésie du mouvement. La photographie féminine est devenue un dialogue entre la photographe, la modèle et le spectateur, un art vivant où chaque image raconte une histoire singulière.