JAYM  plasticien
Graphiste /Photographe /Vidéaste

Dans l’atmosphère singulière d’un lieu abandonné, Priscilla se dévoile comme une muse au cœur de l’urbex. Les murs chargés de graffitis, les voûtes imposantes et les jeux d’ombres transforment l’espace en une cathédrale moderne, brute et vibrante. Chaque pas résonne comme une incantation, chaque regard accroche la lumière filtrée par les ouvertures brisées. Elle s’avance avec assurance, une présence qui bouscule la froideur du décor pour y inscrire une chaleur nouvelle. Ses cheveux noirs contrastent avec les éclats blancs et colorés des fresques, et son allure capte l’attention, mêlant fragilité et puissance.

Son style alternatif épouse parfaitement ce décor fait de chaos et de beauté. La dentelle sombre, les motifs fleuris, l’allure sexy sans excès, viennent dialoguer avec les murs recouverts d’art sauvage. Elle semble tantôt se fondre dans les peintures murales, tantôt s’en détacher comme une apparition. Dans ses gestes, on lit une liberté revendiquée, une audace qui s’accorde avec les fractures du lieu. C’est l’histoire d’une femme qui, au milieu des ruines, incarne la renaissance et la vitalité, transformant l’abandon en théâtre de sa propre affirmation.

Jaym capte ce mélange subtil entre esthétique brute et poésie visuelle. À travers ses cadrages, il révèle l’âme de la modèle, magnifiée par un décor que d’aucuns considèrent perdu. Ici, tout devient matière à création : les fissures des murs, les graffitis enchevêtrés, les perspectives effondrées. Dans ce chaos, Priscilla rayonne, déployant son énergie comme une réponse au silence du lieu. Ses regards intenses et ses postures affirmées inscrivent une trace indélébile, un écho artistique dans l’immensité de ces espaces oubliés.

Ce shooting urbex avec Priscilla est une rencontre entre l’art brut et la beauté sauvage. Dans ce décor abandonné, elle devient lumière et symbole de renouveau. L’instant figé en image se transforme alors en poésie visuelle intemporelle.