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Sous l’objectif de Jaym, dans un décor urbex où les murs tagués racontent mille histoires, Cassandra prend place et affirme son histoire avec une sérénité désarmante. Elle a souhaité assumer pleinement qui elle est et exprimer, à travers cette séance, une part intime de son identité. La scène capture un moment de bascule, celui où une jeune femme choisit consciemment de ne plus se cacher, de ne plus se retenir, de ne plus craindre les regards extérieurs. L’espace urbex devient un refuge paradoxal, un lieu brut où la sincérité trouve étrangement sa place. Autour d’elle, les fresques murales semblent presque répondre à son audace, reflétant le chaos, la création, la liberté. À cet instant précis, sa présence calme contraste avec l’énergie explosive des dessins, comme si elle venait poser une respiration au milieu d’un monde agité. Le vent qui traverse ses cheveux donne l’impression d’un mouvement continu, d’une transition en cours, d’une trajectoire assumée. Elle se tient droite, pleinement ancrée, prête à affirmer ce qu’elle souhaite montrer au monde. Ainsi, cette séance prend une dimension symbolique : ce n’est pas seulement une photo, c’est une déclaration silencieuse. Un instant où Cassandra, loin des artifices, décide d’offrir une vérité qui lui appartient. Un instant où poser devient un acte, presque une revendication, presque une délivrance.


La lumière glisse sur son visage, révélant une jeune étudiante sûre de sa présence, capable de mettre en valeur la beauté des autres autant que la sienne. Cette lumière, douce mais franche, façonne ses traits avec une précision presque picturale, dessinant un portrait où la vulnérabilité s'entrelace avec la détermination. Son regard, légèrement tourné vers le hors-champ, semble capter quelque chose que l’on ne voit pas, comme une idée, une pensée, un souffle d’avenir. Elle porte cette manière particulière qu’ont certaines personnes de révéler le meilleur chez ceux qu’elles photographient, accompagnant les attitudes, devinant les émotions, dénouant les tensions. C’est cette sensibilité-là, profonde, attentive, qui transparaît aussi dans sa façon d’être modèle. Elle ne cherche pas à en faire trop : elle incarne simplement, naturellement, sans exagération. Sa tenue, à la fois simple et affirmée, se fond dans l’ambiance industrielle tout en conservant une élégance discrète. Le contraste entre la délicatesse de son expression et la rudesse du béton crée une poésie que seule la photographie peut saisir. Elle devient alors le point de rencontre entre l’art brut et l’humain, entre la rigidité du lieu et la fluidité de l’émotion. Dans ce rôle double, celle qui regarde le monde et celle qui accepte d’être regardée. Cassandra révèle une maturité étonnante, une capacité rare à laisser parler son authenticité.


Dans ce moment suspendu, elle incarne à la fois la force tranquille et la liberté d’être soi. Jaym capte cette énergie sans la trahir : un dialogue silencieux entre le modèle, l’artiste et les murs qui les entourent. Le décor, avec ses graffitis puissants et ses ombres tranchées, devient presque un personnage à part entière, témoin muet de cette affirmation personnelle. Cassandra semble parfaitement à sa place dans cet univers délaissé, comme si l’abandon du lieu résonnait avec la liberté qu’elle revendique. Chaque détail de la mise en scène, volontaire ou non, vient renforcer ce message : la posture assurée, les mains détendues, le léger sourire qui apparaît malgré la gravité du cadre. On devine, derrière tout cela, un chemin parcouru, des hésitations surmontées, des mots qui ont peut-être coûté à prononcer. Et c’est précisément ce contexte invisible qui donne tant de profondeur à l’image. La photographie devient alors bien plus qu’un simple portrait urbex ; elle devient la trace d’un instant où tout converge : le courage, la douceur, l’art et la vérité personnelle. Jaym, par son regard, par sa façon de cadrer, par sa sensibilité, offre à Cassandra un espace où exister pleinement, un espace où son histoire trouve une forme visible. Et dans cette alliance, dans cette complicité silencieuse, se révèle toute la puissance de la photographie : capturer ce qui dépasse les mots, et laisser une empreinte durable de ce qui est enfin assumé.