Vous souhaitez
un reportage
à domicile
ou en studio
?
Vous obtiendrez un devis précis et rapide.
Dans un monde où les adolescents traversent parfois des tempêtes intérieures invisibles, la photographie devient bien plus qu’un art : elle se transforme en un espace d’expression, une respiration, une forme de thérapie du comportement. C’est dans cette perspective que Jaym inscrit sa démarche, en offrant à des jeunes comme Annabelle un cadre bienveillant où l’image devient un outil de réconciliation avec soi-même. Cette jeune adolescente, envoyée par sa mère pour des troubles du comportement, a accepté de se prêter à l’exercice du portrait avec son autorisation et son soutien. Devant l’objectif, elle ne joue pas un rôle : elle s’expose dans sa vérité, ses doutes et ses forces. À travers la lumière, les ombres et les contrastes, la photographie capte bien plus qu’un visage ; elle saisit un instant d’acceptation, une étape vers l’estime de soi. Jaym aborde la photo comme un acte thérapeutique, une passerelle entre l’intime et le visible, où le regard posé sur soi devient un geste de guérison. En immortalisant ces émotions brutes, il aide ses modèles à se redécouvrir autrement, à se voir avec douceur et respect, loin du jugement ou du rejet que la société impose trop souvent à la différence. Chaque séance devient un dialogue silencieux entre le photographe et l’âme qu’il rencontre, un moment suspendu où la confiance s’installe et où renaît l’envie d’exister pleinement.
La séance avec cette jeune modèle Anabelle s’est déroulée dans une atmosphère apaisée, au cœur d’un lieu simple mais chargé de lumière, le parc Pierre Montgroux à Cébazat. Le photographe Jaym, fidèle à son approche humaine, a su créer un espace où la jeune fille pouvait se sentir en sécurité, libre d’être elle-même. Loin de toute contrainte ou de tout artifice, il a choisi de la photographier dans des environnements naturels, où les textures des murs, la douceur du soleil ou la fraîcheur des arbres rappellent l’équilibre fragile entre fragilité et force. La session a débuté dans le silence, avec un temps d’adaptation, un regard échangé, puis un sourire timide. Peu à peu, la peur du regard s’est effacée, remplacée par une présence sincère. L’appareil photo, souvent perçu comme un miroir impitoyable, devient ici un instrument de libération. À travers son objectif, Jaym ne capture pas une image figée, mais un mouvement intérieur : celui d’une adolescente qui se réapproprie son identité, qui retrouve le courage de s’affirmer. Le shooting s’est transformé en un moment de partage et de confiance, où l’artiste, attentif aux moindres émotions, a su traduire la vulnérabilité d’Anabelle en une série d’images pleines de vérité. Dans cette rencontre entre technique et émotion, la photographie devient langage, un moyen de dire sans mots tout ce que l’on peine à exprimer.
Pour Jaym, chaque portrait est une conversation silencieuse avec l’âme de son modèle. Son objectif ne se limite pas à la beauté de la composition ou à la maîtrise de la lumière, mais à la révélation de ce qu’il appelle "la vérité du regard". Dans la série réalisée avec cette jeune fille, l’artiste perçoit bien plus qu’un exercice photographique : il y voit un chemin de résilience. Ses clichés, empreints de douceur et de gravité, traduisent la profondeur d’un échange entre deux êtres qui se rencontrent au-delà des apparences. Jaym s’attache à montrer que la photographie peut être un outil de prévention et de reconstruction, un moyen d’aborder des thématiques douloureuses comme les troubles du comportement, la dépression, la phobie scolaire ou plus grave, le risque suicidaire, sans jamais tomber dans la tristesse ou le voyeurisme. Il met en lumière la beauté du vécu, la dignité du combat intérieur, la force de ceux qui, comme Anabelle, trouvent dans l’art une façon d’exister autrement. À travers son travail, il questionne la frontière entre art et thérapie, entre esthétique et humanité. Chaque cliché devient une trace d’un moment sincère, une preuve que la beauté se trouve dans l’authenticité. Pour Jaym, la photographie ne sauve pas, mais elle éclaire et parfois, c’est déjà beaucoup pour commencer une résilience.




