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Ce jour-là, le parc Pierre Montgroux s’était ouvert à eux comme un écrin de calme et de lumière. La brise légère faisait danser les bambous, et chaque souffle semblait accorder la nature à la douceur du moment. Jaym observait les deux amies marcher côte à côte, riant parfois d’un rien, complices comme seules peuvent l’être celles qui partagent plus que des mots. Leurs pas faisaient craquer le bois du ponton, le murmure de l’eau en dessous répondait doucement à leurs éclats de voix. Le photographe ne dirigeait rien : il accompagnait simplement ce qu’il voyait, attentif à la lumière qui glissait entre les feuilles et au reflet qui naissait sur l’eau. Tout semblait simple, évident, comme si le lieu avait attendu cette rencontre. Le parc, avec ses recoins tranquilles et ses cabanes suspendues, devenait le témoin silencieux d’une amitié pure et sans pose. Chaque regard échangé, chaque geste capturé portait une vérité tranquille, celle de la jeunesse dans sa forme la plus sincère. Rien n’était calculé, rien n’était prévu, tout respirait la spontanéité du moment présent.
Dans la douceur du jour, le temps paraissait se dilater. L’air était tiède, chargé d’odeurs de terre et de bois mouillé, et la lumière filtrait entre les plantes comme une pluie d’or pâle. Les deux jeunes filles semblaient oublier la présence du photographe, laissant simplement la nature les envelopper. Jaym, dans son silence attentif, saisissait ce relâchement, cette harmonie subtile entre le lieu et les âmes. Leurs rires s’éloignaient un peu, portés par le vent, puis revenaient comme une chanson familière. À travers l’objectif, il cherchait moins à fixer une image qu’à préserver une atmosphère : celle d’une confiance mutuelle, d’un instant partagé dans sa plus simple beauté. L’eau au-dessous d’eux reflétait des éclats mouvants, jouant avec la lumière du ciel. On aurait dit que tout respirait ensemble : la nature, les voix, la lumière, le regard du photographe.
Plus tard, quand Anaëlle et Méghan s’étaient approchées des cabanes suspendues, le silence s’était fait plus profond. Le bois craquait doucement sous leurs pas, et les reflets de l’eau venaient lécher les poteaux sombres. Le soleil déclinait, laissant derrière lui une teinte ambrée sur la surface tranquille du bassin. Le photographe se tenait un peu en retrait, observant la manière dont la lumière s’attardait sur le décor, comment l’amitié se dessinait dans la simplicité d’un échange. Il savait que les plus belles images naissaient souvent de ce qui ne se disait pas : un geste furtif, un regard suspendu, une présence. Les deux amies ne jouaient aucun rôle ; elles vivaient simplement, sans chercher à être autre chose qu’elles-mêmes. L’appareil devenait le témoin discret de cette sincérité. À travers ses clichés, Jaym voulait capter cette vibration du réel, cette émotion silencieuse qui traverse parfois un après-midi ordinaire et le transforme en souvenir.
Quand la séance prit fin, le parc retrouva son calme. La lumière s’était faite plus douce, presque effacée, et un sentiment de plénitude flottait dans l’air. Jaym rangea son appareil, conscient d’avoir assisté à quelque chose de simple et de précieux. Les rires s’étaient tus, remplacés par un silence apaisé. Les pas s’éloignaient dans les allées bordées de bambous, laissant derrière eux un écho léger. Ce n’était pas seulement une séance photo, mais un instant suspendu entre la nature et la jeunesse, entre la mémoire et la lumière. Plus tard, en revoyant ses images, le photographe retrouverait ce sentiment d’équilibre : celui d’une journée où tout avait semblé juste, vrai, vivant. Le parc Pierre Montgroux de Cébazat garderait pour lui ce secret discret, la trace d’une complicité, d’une amitié sincère, et de la beauté tranquille d’un instant partagé.







